LES DIRECTS
Grille des programmes
À LA UNE
24Nov
Edito de la semaine : La religion
Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquilleEt ce n'est pas Mme Le Quesnoy qui me contrediraChoisir de suivre une religion et d'obéir à ses dogmesSi cela apporte du réconfort, le sens de la communauté et des valeurs humanistesCela Ouvre aussi la voie à de nombreuses contradictionsLa religion est à la fois un système de croyances auquel un individu adhère et une notion de communauté religieuse et culturellePourquoi croire en Dieu ?Pour donner du sens à la mortPar besoin affectif de protectionPar besoin de comprendre le monde et se connaître soi-mêmePar besoin moral de justicePour Créer du lien social en faisant communautéPour Répondre à la dureté de la vieAu premier plan, on trouve un idéal spirituel, qui varie selon chaque religion. Après la vie, monter au ciel et rencontrer Dieu pour les religions monothéistes, se réincarner dans une meilleure vie ou se réaliser dans les religions qui n’ont pas de Dieu ou qui en ont des millions Ensuite, toutes les religions proposent une série de règles qui permettent d'atteindre cet idéal spirituel. Prier, méditer, mener une bonne vie, avec des règles qui sont généralement calquées sur les besoins de la vie en société, ne pas tuer, ne pas convoiter les biens des autres, aimer son prochain ou lui rendre ses mauvais coups, et ainsi de suite. Les religions, par leur recherche spirituelle et le respect de ces règles, offrent un réconfort à ceux qui les pratiquent, elles permettent de réduire la peur face à l’Inconnu.Les religions proposent également d’autres règles qui visent essentiellement à contrôler la société, et servent parfois à justifier un contexte précis sans peur des contradictionsLe judaïsme est basé sur le concept d’un peuple choisi par Dieu, ce qui limite le prosélytisme ; le christianisme est basé sur les idées d’un prophète hébreux mais dont les évangiles ont été écrits par des Européens ; l’islam est basé sur les idées d’un prophète arabe, influencé par les autres religions monothéistes ; le bouddhisme par un prophète indien en rupture avec l’hindouisme dominantLes religions animistes sont directement liées aux phénomènes naturels incompris et donc perçus comme divins.Les religions comportent donc une dimension culturelle marquée géographiquement, historiquement, basée sur des règles de maintien du groupe et de dénigrement des groupes concurrents. La haine des catholiques envers les protestants, des protestants envers les catholiques, des sunnites envers les chiites, des hindous envers les bouddhistes, la haine entre juifs et musulmans Les religions protègent avant tout leurs parts de marché avant de penser à l’idéal spirituel Comment respecter les religions quand elles ne se respectent pas entre elles ?Et Que dire des valeurs traditionnelles, conservatrices et patriarcales dont se nourrissent ces mêmes religions ?domination des hommes sur les femmes, systèmes de domination des élites sur les massesHiérarchie, pouvoir, argent Non la religion ne souhaite pas se moderniserL’Église chrétienne a aboli la prêtrise des femmes au IVe siècle et n'a toujours pas corrigé son erreur. Le voile des femmes ainsi que les vêtements qu’on leur impose n’ont pas d’équivalent chez les hommes, Les financements saoudiens de l’islam servent à maintenir des modèles moyenâgeux alors que ces mêmes financeurs sont des milliardaires dopés à la coke et aux prostituésLe judaïsme politique perpétue une oppression dont il a lui même été victime Il est clair que les religions sous ces formes là ne sont pas intéressés par la spiritualité, mais bien par un contrôle social de la société. Il est fondamental de respecter la dimension spirituelle des gens qui pratiquent des religions, tout comme celle des athées, mais comment peut-on accepter de tels écarts liés à des valeurs sociales archaïques ?Entre ancien et nouveau testament certains principes ont été modifié par soucis de gagner en cohérence sûrement, "oeil pour oeil, dent pour dent" est devenu"si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui l'autre joue", de même que "Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi" est devenu "Tu aimeras ton prochain ainsi que ton ennemi". Certains Pays religieux comme les États-Unis et Israël sont bien sûr restés aux principes de l'ancien testament afin de mieux coller à leurs politiquePeine de mort, répression des peuples qui n'ont pas les mêmes croyances, oppression des minorités et j'en passeLa religion est à la fois un outil d'éveil moral et spirituel, de connaissance et de bienveillanceC'est aussi un outil de domination, d'asservissement, d'obscurantisme et de préjugéQui contraint le corps et l'espritPeut-être que Dieu est mort depuis longtemps et que ceux qui prétendent le glorifier portent des masques trompeurscachés derrière des belles valeurs des valeurs essentielles, humanistesQu'ils détournent pour parvenir à leurs propres finsEt participent à l'effondrement de ces valeursComment croire que Dieu est amourSi son nom est avant tout utilisé pour faire la guerre ? Comme à peu près toutes les institutions de nos sociétés, la religion a besoin de se remettre en question, de se mettre en phase avec la réalitéde réapprendre à aimer pour se faire aimer...
17Nov
Edito de la semaine : Le temps qui passe
Le temps qui passe au rythme de de l'horlogeet le temps que l'on vit au rythme de nos pensées, de nos émotionsLe temps passé à travailler à faire la vaisselleLe temps passé à attendreà anticiper tout ce qui nous arriventTrop de fois on perd son tempsà le compter, le calculerEn même temps, il est bien plus précieux que l'argent Plus on on s'en sert et plus on a l'impression de le perdrePour toute chose il faut du tempsMais l'impression est toujours la même L'impression continue, d'en manquer...J'aimerai faire mieux mais je n'ai pas le tempsC'est ce que je me dis chaque semaine au moment d'écrire ces éditos :Pourquoi je ne l'ai pas écrit avantSi je l'avais pris ce temps Je n'aurais rien oubliéJ'aurais pu exprimer tout ce qu'il y a en moiCreuser le fond des chosesNe rien oublierMAISLa présence n'est pas la même Quand je choisit le dernier moment,le plus proche de l'instant Le plus sincère, spontanéLe temps le plus proche de mon état, de ce que je ressent,le temps présent.Comme tout le monde je ne profite jamais assez du présentOn a beau courir après On a que l'illusion de gagner du temps Aussitôt le présent devient passé, on évolueOn se retourne vers luiMais on ne le retrouve jamais tout à faitOn le ré-interpréte Dans un assemblage de souvenirs qui évoluent et se transforment avec nousdes odeurs, des sons, des objets pour nous remémorerNous échapperFace à la perte de temps, Il nous reste la mémoireet la Nostalgie des moments passésOn se projette dans des souvenirs inatteignablesPour échapper au temps qui nous rattrapePrendre le temps de perdre son temps à plein tempsVoilà le rêveà force d'être asphyxié par le temps qui manquePour aller plus vite, plus loinet Face à la surcharge de temps encore à passerOn reste tirailléEntre l'envie de gagner du temps et de prendre le temps de s'arrêterComment faire pour voir le temps qu'il reste et non plus le temps qui manque ?Comment chasser l'angoisse du temps passé qui semble perdu ?Peut-êtreEn s'inspirant de nos ainésdécouvrir leurs histoiresrecueillir leur mémoireLes regarderContinuer à espérerSe démenerRéfléchir GuérirAimer être aiméVivrePleinementjusqu'au boutUn espace hors du tempsSuspenduAlors que je coure, ce vieux est assis dans son fauteuil,et regarde par la fenêtre passer le temps, C'est tout ce qui lui resteIl souritCar il est plongé dedans Il a appris à l'apprécierà le chérirLe temps qui passe...
10Nov
Edito de la semaine : Chansons
Pour certains ce n'est qu'une suite d'accordssur laquelle on danse en soiréeune mélodie que l'on entend au supermarchéqui nous tient compagnie quand on roule en voiturequand on court ou qu'on fait le ménagePour moi c'est plus que çaComme une bande originale de nos viesCes chansons qui nous accompagnent au quotidienQui le transmettent ce quotidienLe transporte au pays des songesCes chansons qui mettent des motssur les odeurs de notre existenceQui donnent un sens poétique à la misère que nous observons partout autour de nousCes chansons qui nous permettent de prendre du recul quand on avance la tête baissée sur notre quotidien Que même le temps on ne le prend plusAlors que c'est si facile 3min, le temps d'une chansonCes chansons qui nous font pleurer quand elles nous prennent aux tripesTant elles nous rappellent à des expériences passées, des mauxCes chansons qui nous font rêver quand la vie est morose et que l'épanouissement nous échappeCes chansons qui nous font penser tant la prise de conscience peut-être longue, noyés dans l'instantCes chansons qui nous font rire aussiTant on se fait chier parfoistant on se prive du lâcher prisetant on croit maîtriser mieux les choses en étant sérieuxCes chansons qui apaisent, rendent heureuxQui calment les nerveux, les turbulents, les stressés, les dépressifsCes chansons qui transmettent des messages de paix ou d'espoirUne arme de contestation pacifiqueUne façon de protester sans recours à la violenceOn les transmet, les fait circuler et on les retientEt le temps s'écoule, se dilate et s'éclateJusqu'à s'arrêter sur une mélodie, une vibration...Ne reste alors plus que le temps hors du temps,1 mot, 1 mélodie, 3 minutesle temps d'une chanson...

03Nov
Edito de la semaine : La jeunesse
Socrate disait :« Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe, méprisent l'autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d'engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans.» Les époques changent mais pas les étiquettesHier soir j'écoutais une émission de radioqui évoquait le fameux contrat d'engagement jeune promis par le gouvernement Et qui nous en apprenait pas mal sur la manière dont est perçue la jeunesseOn leur promet un contrat plutôt qu'une aide bien sûrCar il ne faudrait pas pousser encore plus les jeunes à l'oisivetéCes fainéants qui seraient capable de rester jouer aux jeux vidéos plutôt que de chercher du travailComme souvent en France, les assistés ce sont ceux qui touchent une aide de 500eurosL'autre constat c'est que quand il s'agit de parler de la jeunesse on entend que les vieuxPas un jeune pour parler de ce qu'il saitEncore une fois ce ne sont pas ceux qui en parlent le plus qui en parlent le mieuxLa jeunesse on ne lui laisse pas la parole ou alors qu'entre elleEt même si ce qu'elle a à dire est pertinenton lui renvoie toujours les mêmes injonctions :"Commence par retourner à l'école""Ne parle pas comme à aux adultes""Laisse faire les grandes personnes""Sois jeune et tais-toi"Et pourtant la jeunesse on la remarque quand on en a besoinLes vieux politiques sont là pour draguer les jeunes à l'approche des électionsGiscard d'Estaing qui abaisse l'âge de la majorité de 21 à 18 ans pour s'assurer de nouveaux électeursMitterand qui parle en verlan pour faire chébranChirac qui joue les groupie de Madonna ou qui pose en casquette jean dans les magazinesJuppé qui fait des parties de bière-pong avec des étudiantsou encore Macron qui n'a rien de mieux à faire que d'échanger des anecdotes futiles avec des youtubeursPour l'image toute récupération est bonne à prendreHeureusement le ridicule ne tue pas On se sert de la jeunesse mais on ne l'écoute pas pour autantOn l'écarte des questions qui la concerne comme tous citoyensLe chercheur Tom Chevalier parle d'une citoyenneté refuséePour la société, les jeunes sont considérés comme des enfantsLe système éducatif par son modèle élitiste renforce les inégalités entre euxAppuie une sélectivité générationnelle toujours plus forteEt empêche une grande majorité d'accéder à l'autonomieQuand on rend une personne dépendante on la contraint à dépendre de nous PratiquePour lui refuser d'agir seulePour lui donner accès à la parole publiquePour lui enlever de la légitimité en tant que citoyensLes vieux sages gardent ainsi toutes les cartes en main Et peuvent continuer à tricher en toute impunitéMaisQuand il s'agira d'assumer les conneries des anciens qui sera là ?Quand il s'agira de payer l'addition pour ceux qui ont tellement profité qu'ils ont tout détruit, qui sera là ?Cette jeunesse à qui on peut coller toutes les étiquettes sur le dos Mais qui dans les faits, se bouge, réfléchit,Une jeunesse douée d'un esprit critique et d'une conscience politique forteUne jeunesse dans l'action face à la passivité de ses aînésUne jeunesse qui s'engage...
27Oct
Edito de la semaine : Vote et Engagement citoyen
Mais où est donc passée ma carte électorale?Moi qui était si fier de l'obtenir à mes 18 ans,Symbole de droits acquis, d'exercice de la citoyenneté dont on m'a toujours vanté l’extrême importance, le devoir même je l'ai laissée trainée comme un vulgaire prospectus qui tente de me faire acheter des articles en promotion ou un candidat à je ne sais quelle électionComment en suis-je arrivé là me direz-vous?Ma conscience politique n'a pourtant jamais été aussi élevéEt Justement j'ai envie de dire...Le mardi 29 juin 2021, l’Assemblée nationale a décidé de la création d’une mission d’information visant je cite “à identifier les ressorts de l’abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale. “Tout citoyen a la possibilité de participer à cette enquêted'y répondre, ou en tous cas d'y cocher les bonnes réponsesQuelles sont les causes de l'abstention?Et quelles réponses apporter afin d'inciter les citoyens à aller voter?Il est bien de poser les bonnes questionsMais encore faut-il proposer les bonnes réponsesA la question : pourquoi une partie des électeurs ne vote t'elle pas?Les réponses proposées incitent à considérerqu'il s'agit soit d'un problème logistiquesoit d'un manque d'information ou de connaissanceou pire d'un désintéressement pour la question politiqueLe questionnaire ne fait que nous montrer une fois de plusà quelle point ceux qui nous gouvernent sont déconnectés des réalités des citoyensIl me semble qu'au contraire les taux d'abstention record des dernières élections ont prouvés à quelle point le citoyen ne se reconnaissait plus dans ce mode de scrutinpeut-être parce que sa conscience politiqueest trop forte pour se laisser encore berner par une classe politique qui a prouvé mainte et maintes fois qu'elle ne respectait pas ses engagementset que le vote ne servait qu'à donner une légitimité, voire une impunité totale à une élite dont le principal objectif est sa réélection Comment notre système dit démocratique s'y est-il pris pour faire croire au citoyen qu'il détenait un réel pouvoir tout en l'éloignant toujours plus des décisions?Le but d'une société n'est-il pas de rendre les êtres humains maîtres de leur vie et de leur société, entièrement conscients et responsables de ce qui leur arrive et de ce qu'ils construisent ?Et pourtant ce système a mis la politique hors de portée de l'individu, jusqu'à l'en désintéresser, le convaincre de son impuissance à modifier les choseset l'isoler dans des sphères individualistesLes gens ne vont plus voter, ils ont compris que ce n'est pas là que réside leur capacité à changer les chosesà jouer un rôle dans le processus démocratique...Le fondement de la démocratie était justement de donner une place à tous les citoyens dans les instances de décision grâce notamment au tirage au sortPeu importe les revenus, le métier ou l'origine socialeLe tirage au sort donne à chacun la possibilité de participer au pouvoirUne assemblée citoyenne et populaire ayant pour seul intérêt l'application des lois et le respect de l'intérêt collectifLa démocratie athénienne posait également comme principe essentiel l'alternance entre gouvernant et gouverné,la rotation entre dirigeants et citoyens, des mandats courts et révocablesLa moindre des choses pour une démocratieEt pourtant ces principes définis il y a plus de 500 ans avant JC ont vite été balayésAujourd'hui, en démocratie représentative le citoyen participe à la décision politique par son seul vote accordé à une classe politique exclusive et qui peine à se renouveler...Emmanuel-Joseph Sieyès, corédacteur de la première constitution française écrivait :"Dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants "Et le peuple peine à se reconnaître à travers des représentants bien souvent choisis par défautLe choix se limite au moins pire, la pression est mise sur l'électeur qui, s'il n'accorde pas sa voix au candidat républicain, élira le candidat de l’extrême...Mais où réside le choix quand on nous impose des candidats ?Quand le peuple retrouvera t'il sa place?Quand la prendra t'il sa place ?En attendant si on ne me laisse pas le choix, si on ne me convint pas, si je ne me reconnait pas, afin de rester en phase avec mes principes et appeler à une remise en question...je décide alors pour bien le faire savoir, de m'abstenir...

20Oct
Edito : Cinémaaa
A comme Audiart, père et filsB comme BelmondoOui je vais faire tout l'alphabetCar pour moi le cinéma c'est ma mémoire infaillibleDes empreintes laissées à chaque étape importante de ma vie C comme CrazyDe Jean-Marc ValléeLe récit d'un garçon qui deviendra un jeune adulteLa quête d'identité, les expériences de l'adolescenceet une bande son incroyableBowie, Rolling stones, Pink floydD comme De FunèsUn acteur tellement fou qui a marqué mon enfanceLa grande vadrouilleCe bonheur de le revoir en famille il y a 3 ansdans ce bon vieux studio 43E comme Ennio MorriconeQui est parvenu à me faire aimer les westerns et réinventé le classiqueGrâce à sa musique Des sons qui quand on les entend nous font voir instantanément la scène qu'ils accompagnentF comme FincherÉquilibriste de l'imageQui nous transforme en poussière pour nous faire passer sous les portes, entre les murs, ou même à l'intérieur d'un corps humainUn cinéma fort et perfectionnisteG comme GondryLa découverte de l'image par imageBricoleur touche à toutQui parvient à transposer les visions du rêveLa poésie et l'absurdité de Boris VianA la rendre possible en image H comme “Huellas”Un festival qui laisse des empreintes Tout comme les courts métrages qu'il présenteI comme “Ian Curtis ”Mis en scène en noir et blanc dans “Control” de Anton Corbijnvu seul dans la salle du studio 43 un dimanche soirAvec sa photographie magnifiqueIl m'a fait aimer la musique de Joy DivisionJ comme JarmushUne emprise totale sur son objetReprésentant de ces grands réalisateurs scénaristeUn style de dandyQui nous fait aimer les anti-héros, les marginauxMontrés dans un quotidien étrange, décalé. K comme KourtrajméUne école du cinéma en banlieueQui donne envie de faire des courts métragesQui ouvre la porte aux amateursDans un quotidien pas si banalDans des ambiances décalés, drôlesVoire même inquiétantesL comme LoachKen de son prénomUne œuvre militante, sociale, radicaleComme tout art le cinéma est éminemment politiqueKen Loach, dans un style quasi documentaire nous montreLes mouvements d'ampleur du point de vue de la réalité quotidienne de ceux qui les subissentM comme Mathieu AmalricUn acteur au style uniquequi repousse les frontières de la folie et de la libertédans Roi et ReineN comme NolanQui dans ses premiers filmsaime à manipuler le spectateuren lui imposant une narration inversée P comme PandémieQui nous a éloigné des salles obscures pendant si longtempsNon l'émotion n'est pas la même avec NetflixQ comme quatre anset le souvenir de mon premier filmMary Poppins et son monde déluréR comme RoméroCette prise de conscience d'un système qui a atteint ses limitesDans une métaphore apocalyptique Discriminations, Société de consommation, militarisation de la sociétéRoméro nous fait aimer le goreGrâce à la prouesse de la mise en scène et du maquillageS comme“Scorcese”Dont les films sont à chaque fois une sagaEt dont les acteurs fidèles deviennent des mythesDe niro , Di caprioT comme TarantinoSouvent accompagné de Samuel Lee JacksonCe style si caractéristiquequi se joue des limites du réel grâce aux codes du cinémaet dont l’œuvre est un hommage à ses prédécesseursU comme unionRécit communAutour d'un film, d'une histoireQui nous touche à la fois individuellement et collectivementV comme vieux de la vieilleDes dialogues fantastiques, un humour intemporelGabin, Noel Noel, AudiartUne génération magnifique qui nous fera toujours rêver, penser et rire aussi W comme The WireUne série qui donne envie d'aller au cinémaSociologie des institutions humainsà l'échelle d'une Ville et du point de vuede ses flics, ses trafiquants, ses écoles, ses politiques, ses sdf, ses médias...X et YComme les chromosomes mâles et femellesqui nous rappellent que même dans le cinéma on est encore loin de l'égalité de traitementZ comme Zéro limitesQuand la vie nous en impose le cinéma peut tout changerTant d'autres images en têteDe parts importantes de ma viePour moi c'est tout ça le cinémaTant de souvenirs, d'enrichissement culturel, d'émotions, d'éveil critiqueLe monde est complexe, perturbantMais heureusement pour le questionner et l’appréhenderLe cinéma est là...