Edito de la semaine : L'alimentation
Manger est un besoin vital essentiel
Et pourtant l’accès à une alimentation, qui plus est de qualité, est encore très loin d’être garanti.
Interdiction du glyphosate, installation de caméras de surveillance dans les abattoirs...
La loi agriculture et alimentation avait relancé de nombreux débats
Parmi les amendements, de courageux députés LR avaient demandé une reconnaissance officielle de l'appellation Chocolatine à la place de Pain au chocolat.
Une question cruciale qui, on le sait a enflammé toute la France
La Chocolatine meilleur rempart au fascisme disaient certains.
Mais ce qui est sûr c'est que la chocolatine propose surtout un vrai contrefeux médiatique
comme le cannabis et le voile...
L'occasion de ne pas parler du consommateur qui n'a même plus les moyens de s'empoissonner, le paysan qui trinque et la grande distribution qui se gave
En effet,
La situation covidienne a mis en évidence la vulnérabilité de notre système agricole et alimentaire.
Les agriculteur·rice·s et éleveur·ses qui ont continué à travailler pour nous nourrir, sont précarisés,
près d’un quart d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté.
En 2019, on comptait plus d’un suicide d’agriculteur·rice par jour,
Tandis que le maraîcher du coin se fait saigner par la grande distribution et achever par l'état
Le consommateur ne va pas mieux
Il est obèse, diabétique ou atteint de cancer
Informé sur son alimentation par la publicité
Il est drogué au sucre et au sel
Il préfère les plats préparés, les produits transformés
Plus ça vient de loin moins c'est cher
un fruit et légume sur deux consommés en France est importé
Quand il ne mange pas des barquettes, le consommateur est affamé
Le nombre de demandeur·euse·s de l’aide alimentaire, au nombre de 5,5 millions avant la crise,
est passé à environ 8 millions de personnes.
Sur les 79 banques alimentaires en France, neuf ont préféré reporter la grande collecte après les vacances de février 2021, “du fait de la non-participation légitime de bénévoles”.
Les images des rayons vides des supermarchés
ont fait craindre le pire à nos dirigeants politiques
Mais au lieu d’encourager les circuits courts,
Ils ont tout misé sur la grande distribution et l’agriculture industrielle
étonnant non ?
au détriment des petits paysans et de la vente en circuit court avec les marchés
De là à se demander si l'état souhaite avant tout la bonne santé des circuits de grande distribution
qui elle-même semble faire le jeu de la pharmacie avec ses cancers en barquettes
Plutôt que de ses citoyens et ses agriculteurs
Il n'y a qu'un pas...