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25avr
📣 Hapchot Radio Mobile Tour 2023 📣
Oyé, oyé chère.ers auditeur.rices ! La Radio Mobile de Hapchot est de retour !L'équipe repart à la rencontre des initiatives citoyennes du territoire landais pour encore et toujours recueillir la parole, informer, créer du lien et valoriser les initiatives d'habitant.e.s 🎤 La tournée 2023 est en préparation et nous vous dévoilons d'ores et déjà son itinéraire dans les communes landaises ✨📆TOURNÉE 2023 📻Du 20 au 22 mars à Villenave Du 19 au 21 avril à Ondres Du 10 au 12 mai à Saint-Geours-de-Maremne Du 21 au 23 juin à Magescq Du 26 au 28 juillet à Meilhan Du 20 au 22 septembre à Sabres Du 25 au 27 octobre à MugronNOUVEAUTÉ !Cette année, en partenariat avec Les Francas, Hapchot Radio animera des ateliers auprès de jeunes issus des centres de loisirs d'Ondres et de Magescq et du club radio du collège de Saint-Geours-de-Maremne. Ces jeunes feront entendre leurs voix à l'antenne dans l'émission Passejade !Pour plus d'informations à ce sujet et participer au projet, vous pouvez contacter Les Francas par mail à jeunesse@francas40.fr ▶️ Nous recherchons des bénévoles 📣Si vous souhaitez participer à la Radio Mobile, c'est possible !Les missions bénévoles sont diverses : de la communication à l'animation radio en direct, vous trouverez de quoi nourrir votre curiosité et votre engagement ;)Contactez-nous à hapchotwebradio@jeanot.fr / 06.98.97.18.42

02Jan
Meilleurs voeux pour 2023
Toute l'équipe de Hapchot Radio vous souhaite une année placée sous le signe de la solidarité, la prospérité et l'engagement.En 2023, l'équipe s'élargie, de beaux projets nous attendent avec notamment la Radio Mobile qui reviendra à partir du mois de mars, de nouveaux ateliers d'éducation aux médias et bien sûr quelques nouveautés dans la grille de programmation... On vous en dit plus très vite!En 2023 plus que jamais Hapchot Radio a besoin de vous et de votre soutien sous toutes ses formes (humain, matériel ou financier), c'est grâce à vous qu'on peut continuer à avancer et se développer en toute indépendance.Pour soutenir un média citoyen et indépendant (sans publicités) : https://fr.tipeee.com/hapchot-radio

22jui
Edito de la semaine : Sauvons les forêts !
De prime abord, les forêts françaises vont bien : leur surface couvre 31% du territoire, soit 16,8 millions d'hectares.C'est ce que l'on peut lire sur le site de France Bois Forêt, l'interprofession nationale de la filière. Sauf que la quantité ne suffit pas lorsque les forêts sont composées essentiellement d’épicéa, de douglas et de pins en monocultures. Couvrir du territoire ne suffit pas pour que les rôles écologiques et sociaux de la forêt soient remplis.Et augmenter la production pour augmenter la récolte cause des dommages pour l’environnement, défigure les paysages et menace les générations futures.75 % des forêts appartiennent à des propriétaires privés qui sont sans cesse courtisés à coup de mallettes débordantes de billets par des exploitants qui se frottent les mains en pensant au bénéfice qu’iels retireront de la coupe des parcelles convoitées.Nous sommes dans une ère de banalisation de la coupe rase, une logique qui n’est pas sans conséquences puisqu’elle prive les sols de la majorité des minéraux stockés dans les arbres. Une logique qui épuise les sols à force de leur faire produire chaque année 2 ou 3 fois plus de m3 d’arbres par hectare qu’une forêt sauvage ne saurait en générer.Ça vous vient souvent à l’idée de vous pointer chez votre voisine et de raser sa maison puis de revenir le lendemain pour poser les fondations (en béton qui plus est) d’une résidence de 50 logements ? La forêt n’est pas une marchandise. Elle ne doit pas être réservée aux professionnel-les, nous sommes toustes légitimes en forêt.Une autre culture forestière est possible, loin de l’industrialisation massive, à rebours de sa financiarisation. Une gestion forestière qui ferait la paix avec son étymologie première : porter et supporter, et non plus tirer rapidement un profit.La forêt est un écosystème, un univers abritant des milliards de vie, les forêts sont des maisons, ce sont les poumons de la planète. Les forêts sont des biens communs à l’instar de l’eau, de l’air, d’openstreetmap et des musiques libres de droit.On peut gérer les forêts sans scalper tous les arbres, on peut sélectionner, aérer, créer des trouées ou laisser les arbres en libre évolution.. on peut créer des circuits courts de la filière bois depuis la grume jusqu’à la poutre, on peut se rencontrer entre propriétaires et se former à une sylviculture douce… On peut vouloir protéger l’environnement de l’ignorance et de la folie d’humains, on peut réactiver l’esprit des communs que le capitalisme s’est évertué à briser depuis la fin du Moyen-Âge. Avec les forêts, on peut observer, se balader, découvrir, collecter, apprendre, rêver, créer, danser, se rassembler, vivre.Tout cela est possible et surtout nécessaire à une époque où les tentatives pour défendre des forêts vivantes peuvent devenir gênante.Agissons, reprenons la main sur nos forêts, collectivement, ici et maintenant.pic : TildaRed.
08jui
Edito de la semaine : PsychoEthique
PsychotiqueHypothétiquePsy-cathartiquePsychiatriqueOn a tous des troubles psychiatriquesChacun, Chacune à son niveauEn fonction du regard que l'on porte sur soiEt plus encore en fonction du regard porté par les autresSelon le parcours, le lot de rencontres et d'expériencesLa vie nous choque de multiples façonsDès le début,Elle nous fait ressentir des émotionsque l'on doit interpréter pour mieux se connaîtreMais sans qu'on nous expliqueAlors que cela conditionne notre manière de les gérer Parfois on les accueille ou on les laisse nous dépasserPire on les enfouit profondément Prêtent à exploser à tout momentComment quantifier le bonheurmais aussi la peur, le mal-être et le chagrin et les degrés acceptablesDe tous ces faits qui provoquent de l’anxiété, de la tristesse, de la colère, du désespoir, mais aussi des dépressions. Je me demande si on a pas tous des troubles psy C'est que selon la position du curseur de la morale on peut tous être montré du doigtLe marquis de Sade interné pour son imagination dépravéeThéroigne de Méricourt internée pour ses idées féministes et révolutionnairesRéels troubles psychiatriques ou alors des idées ou des mœurs en opposition avec le modèle dominantCe ne sont pas toujours les bons que l'on enfermeLa soif de pouvoir n'est-elle pas aussi le symptôme de troubles psychiatriques ?Tout comme le fait de se convaincre d'être menacé pour justifier d'écraser l'autre ?La violence sociale perpétue les troubles psychiatriques dans la société, d'un épisode de dépression à la schizophrénie la plus graveSans compter le confinement et les dernières élections,on estime qu'1 français sur 5 souffre de troubles psychiatriquesCe qui coûte environ 100 milliards d'euro chaque année à notre système de santéMais les pouvoirs publics font des économies...Le sujet de la psychiatrie est quasiment absent du débat politiqueTandis qu'en 50 ans les hôpitaux psychiatriques ont perdu 50% de leurs litsManque de moyensManque de personnelManque de considérationConditions de travail indignes: ça craint...Le personnel est en souffranceEt cela entraîne des conséquencesIndignité de la prise en chargeen plus de laStigmatisation et laViolence institutionnelleLes patients ne sont pas en resteOn a je pense une vision bien trop abstraite et finalement assez questionnable de la psychiatrieTout comme de la dévianceQuand on sait la difficulté de garder les idées claires dans ce monde fragmenté et torturéL'ouverture aux autres, à soi et au mondealliée au fait de Ressentiret faire les choses pour des raisons explicablesC'est déjà un bon début.
18mai
Edito de la semaine : le patrimoine collectif
Pour se faire une idée de l’Histoire des Landes de Gascogne à travers les siècles voire les âges, on a de quoi faire, que l’on soit de passage dans la région ou que l’on y vive depuis plusieurs générations.Le département cartographie 16 musées dédiés au patrimoine landais et/ou à la vie rurale dans les Landes. Mais on en recense le double si on compte toutes les maisons et les musées thématiques qui répertorient, mettent en scène, valorisent les coutumes du territoire d’hier à nos jours.Du préhistosite de Brassempouy au Musée de la faïence et des arts de la table de Samadet, en passant par l’écomusée de Marquèze, celui de l’Armagnac à Labastide-d’Armagnac, le musée de l’hydraviation de Biscarrosse, celui de l’Hélicoptère à Dax, le musée de la vie rurale de Laluque, le musée de la Chalosse, la Maison de l’oralité et du patrimoine, celle de la photographie, le musée des vieux outils, celui des chasses traditionnelles, la maison de la vannerie ou encore le musée de la batellerie et de la pêche à Port-de-lanne…Et la liste continue !Ces musées et maisons ont comme mission d’inventorier, d’étudier, de conserver, d’enrichir et de promouvoir le patrimoine landais. Avec pour but évident de rendre accessible l’ensemble de ces ressources au plus grand nombre.Derrière cette collecte et cette valorisation d’un patrimoine collectif, il y a une démarche de compilation des traces qui se veut exhaustive. Parce le but est de constituer une mémoire collective. Garder des liens entre passé et présent. Cette valorisation patrimoniale nous pousse à questionner notre place individuelle au sein d’un collectif et aussi à mettre en perspective l’existence humaine à l’échelle globale.En valorisant le patrimoine, on accepte de recevoir et de transmettre tout en nos confrontant à notre mortalité. Cette valorisation met en évidence un avant et un après. Patrimoine et mémoire provoquent un questionnement identitaire qui est nécessaire à notre propre construction en lien avec notre passé, notre mémoire, et par rapport à la trace laissée dans les histoires individuelle et globale.Le patrimoine c’est une notion fabriquée : un certain regard posé sur un objet pour se l’approprier collectivement. L’être humain a besoin de se créer sa propre culture, le patrimoine est une éducation pour l’humanité.Claire Guillon, « La notion de patrimoine : enjeux historiques et problématiques culturelles – Présentation », Carnet de recherche, 19 avril 2015 [en ligne].<iframe width="100%" height="120" src="https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?hide_cover=1&feed=%2Fhapchot%2Flinterview-de-la-semaine-helena-poggi-mus%C3%A9e-de-la-chalosse%2F" frameborder="0" ></iframe>
04mai
Edito de la semaine : Liberté de la presse
Pourquoi est-ce que quand on parle de liberté on parle surtout de ses limites ?de celles et ceux qui la contraignentde celles et ceux qui en voulant la prendreSe font taire ou enfermerDécidément dans ce monde il n'est pas simple d'être libreIl faut sans cesse se battreDéfendre son opinion, parfois même au dépend de sa vieLes métiers et les citoyens qui produisent de l'information le saventLa vérité est une bombe à retardementQui peut tout autant ébranler un pouvoir comme exploser entre les mains de celui qui la détientPrenez l'histoire de la censure en FranceQui est une suite d’abolitions et de rétablissements successifs Avant 1789, la presse existait, mais elle était entièrement contrôlée par le pouvoir royal en place, elle avait le rôle de porte-parole Avec la Révolution la presse devient le principal vecteur de parole publique Tandis que la censure constitue l’arme grâce à laquelle le pouvoir tente difficilement de contenir cette parole Napoléon rétablit officiellement la censure de la presse quelques années plus tardSeuls 4 journaux quotidiens sont autorisésPar décret il est alors je cite : « défendu de rien imprimer ou faire imprimer qui puisse porter atteinte aux devoirs des sujets envers le souverain, et à l’intérêt de l’État »Il faudra à nouveau un roi après l'empereur pour rétablir le droit aux citoyens de publier et de faire imprimer leurs opinionsavec une autorisation préalable bien sûr...Un autre roi va ensuite totalement supprimer la censureMais n'appréciant pas les critiques qu'il nommera calomniesVa vite la rétablirEntre enjeux de contrôle et de pouvoirOu simple atteinte d'égoLes différents pouvoirs en place vont reproduire ce même schéma pendant des décennies Mais face aux vieux réflexes des censeursLa presse s'amusera toujours à tester les limites qui lui sont imposéesCe n'est qu'en 1881 que la liberté de la presse devient un droitSi la censure semble avoir disparu hors temps de guerre, Elle agit encore ponctuellement sous l'influence de certains de nos politiques ou personnes de pouvoirMais elle n'est pas le seul mécanisme qui contraint l'expression citoyenne et la libre information Pour être libre il faut avoir le choixLe pluralisme médiatique qui permet la diversité des opinionsqui animent le débat public et lui permet d'évoluerLe pluralisme qui permet de croiser, comparer, vérifierSans quoi il n'y aurait jamais qu'une seule véritéCelle de celui qui est le seul à avoir le droit de s'exprimerPour être libre il faut être indépendantLibéré de toute influence de tout intérêt autre que de faire remonter une réalitédétâchée de toute pression politique ou économiqueC'est justement là que nait la plus grande des contradiction qui anime notre monde médiatiqueTandis que nos dirigeants dénoncent de toute partLa mainmise du pouvoir et des oligarques russes sur les médias Ils cautionnent tout à fait de faire partie d'un pays dont les médias sont eux-mêmes détenus en grande partie par des groupes financiers, industriels et des milliardaires influentsBolloré, Arnault, Lagardère, Bettencourt, Niel, Bouygues, Drahi, Dassault... Nous aussi nous avons nos oligarquesAujourd'hui, seulement 5% des médias français sont réellement indépendantsCe qui explique notre pénible 26ème place au classement de la liberté de la presseNoyés dans le flot d'informations contradictoires et paresseuses d'une certaine fange médiatiqueà grand coups d'expertises opportunistes et d'analyses raccourcies en 3minutesLes citoyens parviennent difficilement à envisager tous les enjeux d'une réalité bien plus complexe que son explication bacléeVoire déforméeEntre médias sponsorisés et médias populistes L'opinion se forge au milieu d'une guerre d'intérêts et d'oppositionsqui nourrient rumeurs, préjugés et croyances derrière le masque de l'informationSi la censure est de plus en plus compliquée à l'heure d'internetLa propagande a encore de beaux jours devant elleRelayée à grands coups de buzz et de fausses informationsParfois pour faire taire, le meilleur moyen reste de crier plus fort...