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04
mai
Edito de la semaine : Liberté de la presse
Pourquoi est-ce que quand on parle de liberté on parle surtout de ses limites ?de celles et ceux qui la contraignentde celles et ceux qui en voulant la prendreSe font taire ou enfermerDécidément dans ce monde il n'est pas simple d'être libreIl faut sans cesse se battreDéfendre son opinion, parfois même au dépend de sa vieLes métiers et les citoyens qui produisent de l'information le saventLa vérité est une bombe à retardementQui peut tout autant ébranler un pouvoir comme exploser entre les mains de celui qui la détientPrenez l'histoire de la censure en FranceQui est une suite d’abolitions et de rétablissements successifs Avant 1789, la presse existait, mais elle était entièrement contrôlée par le pouvoir royal en place, elle avait le rôle de porte-parole Avec la Révolution la presse devient le principal vecteur de parole publique Tandis que la censure constitue l’arme grâce à laquelle le pouvoir tente difficilement de contenir cette parole Napoléon rétablit officiellement la censure de la presse quelques années plus tardSeuls 4 journaux quotidiens sont autorisésPar décret il est alors je cite : « défendu de rien imprimer ou faire imprimer qui puisse porter atteinte aux devoirs des sujets envers le souverain, et à l’intérêt de l’État »Il faudra à nouveau un roi après l'empereur pour rétablir le droit aux citoyens de publier et de faire imprimer leurs opinionsavec une autorisation préalable bien sûr...Un autre roi va ensuite totalement supprimer la censureMais n'appréciant pas les critiques qu'il nommera calomniesVa vite la rétablirEntre enjeux de contrôle et de pouvoirOu simple atteinte d'égoLes différents pouvoirs en place vont reproduire ce même schéma pendant des décennies Mais face aux vieux réflexes des censeursLa presse s'amusera toujours à tester les limites qui lui sont imposéesCe n'est qu'en 1881 que la liberté de la presse devient un droitSi la censure semble avoir disparu hors temps de guerre, Elle agit encore ponctuellement sous l'influence de certains de nos politiques ou personnes de pouvoirMais elle n'est pas le seul mécanisme qui contraint l'expression citoyenne et la libre information Pour être libre il faut avoir le choixLe pluralisme médiatique qui permet la diversité des opinionsqui animent le débat public et lui permet d'évoluerLe pluralisme qui permet de croiser, comparer, vérifierSans quoi il n'y aurait jamais qu'une seule véritéCelle de celui qui est le seul à avoir le droit de s'exprimerPour être libre il faut être indépendantLibéré de toute influence de tout intérêt autre que de faire remonter une réalitédétâchée de toute pression politique ou économiqueC'est justement là que nait la plus grande des contradiction qui anime notre monde médiatiqueTandis que nos dirigeants dénoncent de toute partLa mainmise du pouvoir et des oligarques russes sur les médias Ils cautionnent tout à fait de faire partie d'un pays dont les médias sont eux-mêmes détenus en grande partie par des groupes financiers, industriels et des milliardaires influentsBolloré, Arnault, Lagardère, Bettencourt, Niel, Bouygues, Drahi, Dassault... Nous aussi nous avons nos oligarquesAujourd'hui, seulement 5% des médias français sont réellement indépendantsCe qui explique notre pénible 26ème place au classement de la liberté de la presseNoyés dans le flot d'informations contradictoires et paresseuses d'une certaine fange médiatiqueà grand coups d'expertises opportunistes et d'analyses raccourcies en 3minutesLes citoyens parviennent difficilement à envisager tous les enjeux d'une réalité bien plus complexe que son explication bacléeVoire déforméeEntre médias sponsorisés et médias populistes L'opinion se forge au milieu d'une guerre d'intérêts et d'oppositionsqui nourrient rumeurs, préjugés et croyances derrière le masque de l'informationSi la censure est de plus en plus compliquée à l'heure d'internetLa propagande a encore de beaux jours devant elleRelayée à grands coups de buzz et de fausses informationsParfois pour faire taire, le meilleur moyen reste de crier plus fort...
26
avr
Edito de la semaine : Les déchets
« Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas »Selon les estimations de la Banque mondiale en 2018, près de 2,1 milliards de tonnes de déchets municipaux sont produits par an dans le monde. Soit quelques 70 tonnes de déchets générés par seconde.Des chiffres difficiles à estimer notamment parce que des informations concernant les déchets toxiques ou dangereux échappent aux statistiques.Mais déjà, 2,1 milliards de tonnes de déchets pour 7,5 milliards d’habitants… Bah c’est très fort, de quoi remplir 822 000 piscines olympiques.Et comme c’est le cas dans bien des domaines, les États-Unis arrivent en tête des pays générateurs de déchets avec 12% des ordures produites dans le monde et pourtant… ils ne représentent que 4% de la population mondiale. Alors si on regarde de plus près - attention c’est pas beau à voir ! - cela équivaut à 773 kg de déchets par personne et par an ! Les citoyen.nes américain.e.s produisent ainsi trois fois plus de déchets que les chinois.es et sept fois plus que les Éthiopien.es et les Kényan.es.Bon faites pas la grimace, en France on n’est pas mieux lotis : 530 kg de déchets par individu et par an alors qu’au Bangladesh on en produit seulement 150. Mais on y reçoit gracieusement des dizaines de tonnes de déchets sur les plages... rappelons-nous à l’été 2020, 50 tonnes de déchets plastiques avaient submergé la plage de Cox’s Bazar, tuant des dizaines de tortues.Une invasion de plastiques devenue monnaie courante dans cette région du golfe du Bengale et dans bien d’autres...Donc on a compris l’équation : les pays à revenu élevé rassemblent 16% de la population mondiale alors qu’ils produisent 34% des déchets de la planète. Les déchets plastiques sont les plus nombreux : 242 millions de tonnes produites en 2016 et ils contaminent les mers et les sols. Les déchets tuent.Et plus les pays se développent, s’industrialisent, plus ils produisent et plus les populations consomment et jettent. En 2050, la quantité de déchets devrait augmenter de 70% dans le monde, pour atteindre 3,4 milliards de tonnes annuelles. Océan de plastiques, plages d’immondices, décharges sauvages… émission de gaz à effet de serre, chute de la biodiversité, augmentation de la pollution de l’air et des maladies respiratoires, ou encore des risques d’intoxication ou de radioactivité.Alors que faire ?Tri, recyclage, upcycling, réemploi, création, économie circulaire ? Les déchets que certains jettent, sont des trésors que d’autres récupèrent.Mais tous les déchets ne peuvent être transformés. On en produit trop. Les déchets ne devraient plus exister, on en a produit suffisamment.Ne pas produire de déchets ?Peut-on vivre sans produire de déchets ? Non les déchets sont inhérents à la vie sur Terre car pour vivre on produit de l'énergie qui elle-même produit des résidus.Hum… c’est sans fin cette histoire… Et si on se mettait toustes à la diète ?📷 mali maeder (Pexels)
06
avr
Edito de la semaine : Star Academy présidentielle
Trop chers candidats, trop chères candidates,Hier soir en écrivant cet édito j'ai fait ce constat :Comme une publicité qui revient en boucleVous me saoulezJe ne supporte plus vos têtesOn ne devrait même pas les voirça me fait mal de vous entendreVotre vie ne m’intéresse pasOn vous agite partout et aléatoirementEt ça ne change toujours pasVous restez làToujours aussi déconnectés de notre réalitéMais connectés à tous nos réseauxOn vous voit encore plus mentir ou faire preuve d'incompétenceMais vous gardez la tête haute,Insultes, mensonges plus gros que les programmesHeureusement pour vousVous êtes d'avantage jugés sur la forme que sur le fond (quand il y en a un)Du moment que l'émotion est plus forte que la raisonVous ne valez pas mieux qu'un pot de nutellaqui en plus de nous coûter chernous filera un cancerMalgré toutJe vous suis reconnaissant De nous montrer tout ce qu'il ne faut pas faireEt vous là-basSi au moins vous votiez pour des programmes et non pas pour des candidats de télé réalitéC'est nulC'est écoeurantVous me mettez en colèreJe pourrai transformer cette colère en humour Mais c'est à la fois trop dur et trop facileJe pourrai dire pleinement ce que j'en pense Mais à force d'analyser et critiquer,On continue de donner de la place à vos discoursOn accepte de jouer selon vos règles, votre langageCelui de l'inutile qui s'agite pour être le plus visibleFranchement je ne sais pasJ'ai l'honnêteté de le dire, d'autant plus que je n'ai pas les moyens de me payer des conseillers Ni publics, ni privésJe ne fais pas partie de votre élite clinquante et claquéeChaque semaine avec cette éditoJe récite des banalitésJe répète des discours qui me semblent aller de soiDe belles paroles qui rappellent des valeurs simplesmais essentiellesDes principes que parfois j'aimerai vous voir mettre en acte"Ya pas de problèmes, que des solutions" dit le proverbeMais encore faut-il vouloir les résoudre ces problèmes ?A moins que les problèmes ne soient justement la solution pour rester bien en lumière sur le devant de la scèneEt pendant ce temps là que demande le peuple ?Qu'on l'écoute,Attentivement,Pas d'une oreille qui te dit ce qu'elle veut entendreNous sommes beaucoup je pense à vouloir vivre dans une perspective plus optimisteà être capable de trouver des accords communsà vouloir avancer de manière Cohérente, constructive et bienveillantedans l'environnement qui nous entoureMais nos perspectives de choix communs sont conditionnées par des buzz télé et un isoloir En 2022,Les peuples des nations les plus modernes et structurées de la planèteNe sont majoritairement pas éduquées à la politiqueEt avec les systèmes en place on les rendIncapables de décider collectivement et de viser un avenir plus positif pour chacunAvant de penser à nous faire voter peut-être faudra t-il commencer par nous éduquer par nous mêmeUne fois qu'on aura tous compris ça on pourra enfin évoluerEn attendant prenez ma colère mais vous n'aurez pas ma peur...Illustration : extraite des détournements d'affiches électorales du street artist Jaeraymie
23
Mar
Edito de la semaine : L’Arménie ou la vie comme une épopée
Si naviguer d’une culture à une autre c’est se révolutionner, alors le peuple arménien est un grand capitaine. Son vaisseau effectua plus d’une traversée hors de l’Arménie et ce fut son moyen de survie face à la Catastrophe, à l’indicible. L’Arménie vibre à l’intérieur de chaque individu qui a croisé sa route, elle est composée d’identités plurielles qui sont disséminées à travers le monde. La diaspora arménienne est très importante. 3,4 millions d’âmes, soit 1 tiers des arménienn.es vivent en Arménie et dans le Haut-Karabagh. Sur une population arménienne mondiale de 12 millions de personnes, 8,6 millions vivent en diaspora. Autant de cultures, autant d’entités nationales qui se frottent, se mélangent et se nourrissent en un joyeux festin créatif. Il n’existe pas d’étrangers. L’étrangeté est avant tout dans le rêve, dont les remous font émerger les réminiscences du passé, la mémoire familiale, l’enfance et la perte. En ces temps de conflits et de crispation identitaire, l’Arménie et son peuple sont un symbole d’ouverture et de décloisonnement de tous les peuples, par delà la notion de frontière. La rencontre avec l’Autre équivaut à s’ouvrir à soi-même. Et qu’est-ce qu’une vie si l’on reste étranger à soi ?
09
Mar
Edito de la semaine : Tu es minorisée...
Ton identité se lit à la foissur le papiersur ton corps dans tes croyances dans ta tête et dans ton cœurTu es humaine Mais tu es minoriséeCar tu es une personne Qui n'appartient pas au groupe le plus fort et donc le plus visibleCelui qui t'accorde les privilèges et la supériorité Ceux qui cochent toutes les casesN'ont même pas de questions à se poserEt préfèrent cacher la réalité derrière leurs avantagesApparemmentLa discrimination n'existe que si on en est victimeContrairement à toiIls sont du bon côtéIls ont le luxe d'être entendus de pouvoir crier au scandale et de dénoncer Tout en étant scandaleux et en oppressantIls ne veulent pas te laisser de place Les grandes gueules qui te font ces mêmes injonctionsLes lâches qui te passent à tabac Les pathétiques qui te balancent ces éternels clichés en croyant argumenterIls ne respectent pas ton identitéLa leur est supérieureIls sont fiers comme des coqs élevés dans une basse courqui conditionne toutes ces violences La violence institutionnelle qui légalise et perpétue cette dominationEt ses complices qui t'étouffentIls te poussent à devoir lutter pour t'émanciperTu es minorisée, catégoriséeIls ne cherchent pas à te comprendreEt la formule tu la connaisIgnorance, peur, haine, violenceC'est aussi con que ça Combien de temps la société aura passé à te persécuter ?Pour ton parcours, ton sexe ou ton apparenceA cause de ton identitéTellement de tempsAlors qu'elle devrait te permettre de vivre sereinement Comme tout le mondeComme personneMais qui sait ?Malgré les apparences la société a peut-être un avenirSi elle trouve d'autres moyens que la violencePeut-être qu'un jour, ils seront moins cons Tu n'entendra plus Respecte mon autoritéEt tu n'auras plus besoin de leur direRespecte mon identitéD'ici là courage à toi...
22
fev
Élevage de plein-air et grippe aviaire : la crise dure, les éleveur.euses endurent
En six ans, c’est la 4e vague de grippe aviaire qui s’abat sur la filière avicole européenne. En France, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a relevé le niveau d’alerte en novembre 2021, imposant le confinement des volailles, y compris pour les particuliers qui élèvent des poules et des canards.La mesure vise à prévenir tout contact avec les oiseaux migrateurs, potentiellement porteurs du virus, et ce du 15 novembre jusqu’à la mi-mars, soit une durée de 4 mois.📷 Des volailles confinées, Gers © Jean-Pierre Duntze/FTVDu point de vue du ministère de l’agriculture, les pratiques de protection ont évolué cette année pour assurer le maintien des élevages de plein air. Le ministre Julien Denormandie fait notamment référence à l’installation d’un équipement de protection adéquat - le filet, qui permet le confinement en extérieur.Un oxymore qui ne fait pas rêver les éleveurs et éleveuses de plein air. La claustration des bêtes est fermement remise en cause par la Confédération paysanne et le Modef. Ces organisations dénoncent des mesures inadaptées au plan sanitaire qui ne permettent ni d’éviter les crises ni d’empêcher l’augmentation des cas de contamination. Elles défendent un autre modèle de production avicole pour sortir des crises. Ce changement structurel comprendrait la baisse des densités de certains territoires en volailles, le plafonnement du nombre d’animaux par élevage et la fin du fonctionnement segmenté des filières volailles qui disséminent les virus notamment par le transport d’animaux vivants. La Confédération paysanne et le Modef dénoncent aussi des abattages préventifs d’animaux sains menés sans cadre règlementaire dans les Landes, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Selon ces syndicats, des interprofessions de la filière palmipède chercheraient à opérer un dépeuplement massif afin de relancer au plus vite la production. Pour le Cifog (interprofession du foie gras), le dépeuplement préventif serait la seule stratégie à disposition de la filière pour endiguer le virus H5N8 de grippe aviaire. Réuni mercredi 16 février à Bordeaux, le conseil d’administration du Cifog a proposé que l’élevage en bande unique soit la règle lors de risque élevé de contamination.La bande unique est une méthode d'élevage qui consiste à remplir en une seule foisun bâtiment d'élevage avec des animaux de même âge, de même poids et de même stade physiologique. Ainsi, les animaux quittent le bâtiment au même moment, et l'éleveur.euse peut nettoyer et désinfecter le bâtiment.Ces mesures sont pensées pour les gros élevages où les bêtes sont en surpopulation.La majorité des foyers de contamination sont des élevages claustrés, en filière longue. Ces élevages industriels claustrés expulsent des charges virales dans leur environnement, contaminant les élevages voisins.Cette année encore, 3,5 millions de volailles saines et infectées ont été abattues dans le but d’essayer d’enrayer l’épidémie. Tuer des volailles pour empêcher que les volailles ne meurent… absurde vous avez dit ? L’influenza aviaire court toujours et l’hiver n’est pas terminé.En s’appliquant de façon identique à l'élevage de plein air, ces mesures menacent tout un pan de l'activité agricole et gastronomique du pays. Les paysan.nes ont dû investir pour claustrer, certain.e.s ont parfois réduit les volumes avec des conséquences financières importantes. Les épizooties d’influenza aviaire seront amenés à se répéter dans les années à venir, le modèle de production de plein air est donc voué à disparaître si la gestion de cette crise sanitaire n’évolue pas. Pour les défenseurs de l’élevage de pein air, les politiques sanitaires poussent à restructurer l’élevage au profit du modèle industriel.Par ailleurs, les consommateur.rices sont floué.e.s lorsqu’iels croient acheter des œufs de poules élevées en plein air comme l'indique la boîte dans laquelle ils sont rangés. Le marketing continue de mettre en avant l’argument de plein air quand, en réalité, les produits proviennent d'animaux élevés claustrés.Dans les Landes, le Collectif d’éleveurs de volailles et de consommateurs landais a choisit d’ouvrir son bec et invite les ciotyen.nes à venir exprimer leur désaccord en participant à un rassemblement le samedi 5 mars à 14h devant la préfecture des Landes à Mont-de-Marsan.Mathilde Redaud, le 22 février 2022
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